Je n'ai repos ni nuit ni jour, Je brûle, et je me meurs d'amour; Tout me nuit, personne ne m'aide, Le mal m'ôte le jugement, Et plus je cherche de remède, Moins
Français
aliciamolina
Question
Je n'ai repos ni nuit ni jour,
Je brûle, et je me meurs d'amour;
Tout me nuit, personne ne m'aide,
Le mal m'ôte le jugement,
Et plus je cherche de remède,
Moins je trouve d'allégement.
Je suis désespéré, j'enrage,
Qui me veut consoler m'outrage,
Si je pense à ma guérison
Je tremble de cette espérance,
Je me fâche de ma prison,
Et ne crains que ma délivrance.
Orgueilleuse et belle qu'elle est,
Elle me tue, elle me plaît,
Ses faveurs qui me sont si chères,
Quelquefois flattent mon tourment,
Quelquefois elle a des colères
Qui me poussent au monument.
Mes amoureuses fantaisies,
Mes passions, mes frénésies,
Qu'ai-je plus encore à souffrir?
Dieux, Destins, Amour, ma Maîtresse,
Ne dois-je jamais ni guérir,
Ni mourir du trait' qui me blesse? [...]
Bonjour pouvez-vous m'aider s'il vous plaît à répondre aux questions ci-dessous.
1) Analyser la métaphore de la "prison" (vers 11)
2) Étudiez la construction syntaxique des vers 13 et 14.
Comment traduit-elle ce que ressent le poète ?
3)a) Vers 19-20 : quelle est la figure de style reconnaissez vous ?
Quel est l'intérêt ?
b) Comment faut-il alors comprendre le vers 22 ?
4) Appuyer-vous sur la construction syntaxique pour interpréter les deux derniers vers.
Je brûle, et je me meurs d'amour;
Tout me nuit, personne ne m'aide,
Le mal m'ôte le jugement,
Et plus je cherche de remède,
Moins je trouve d'allégement.
Je suis désespéré, j'enrage,
Qui me veut consoler m'outrage,
Si je pense à ma guérison
Je tremble de cette espérance,
Je me fâche de ma prison,
Et ne crains que ma délivrance.
Orgueilleuse et belle qu'elle est,
Elle me tue, elle me plaît,
Ses faveurs qui me sont si chères,
Quelquefois flattent mon tourment,
Quelquefois elle a des colères
Qui me poussent au monument.
Mes amoureuses fantaisies,
Mes passions, mes frénésies,
Qu'ai-je plus encore à souffrir?
Dieux, Destins, Amour, ma Maîtresse,
Ne dois-je jamais ni guérir,
Ni mourir du trait' qui me blesse? [...]
Bonjour pouvez-vous m'aider s'il vous plaît à répondre aux questions ci-dessous.
1) Analyser la métaphore de la "prison" (vers 11)
2) Étudiez la construction syntaxique des vers 13 et 14.
Comment traduit-elle ce que ressent le poète ?
3)a) Vers 19-20 : quelle est la figure de style reconnaissez vous ?
Quel est l'intérêt ?
b) Comment faut-il alors comprendre le vers 22 ?
4) Appuyer-vous sur la construction syntaxique pour interpréter les deux derniers vers.